[Billet archive & Actu]. Pendant que nous nous grimions en citrouilles la veille Halloween 2014 pour oublier les premières hausses d’impôt, l’ami Gattaz de Manuel Valls – qui cette année là déclarait sa flamme à l’entreprise – avait demandé sans rire la suppression pure et simple de l’article 4 de la convention 158 de l’Organisation internationale du travail (OIT) qui stipule qu’ « un travailleur ne devra pas etre licencié sans qu’il existe un motif valable de licenciement lié à l’aptitude ou à la conduite du travailleur ou fondé sur les nécessités du fonctionnement de l’entreprise, de l’établissement ou du service« .
« Les chefs d’entreprise, quand ils peuvent embaucher, craignent de se trouver devant les prud’hommes s’ils rompent le contrat. C’est un des principaux freins à l’embauche (…) Reste que pour lever le frein juridique, il faut sortir de la convention 158 de l’Organisation internationale du travail qui nous oblige à justifier les motifs du licenciement. » Pierre Gattaz.
Manuel Valls leur avait déjà donné 50 milliards dans le cadre du Pacte de Responsabilité pour créer de l’emploi que la France attend toujours, et la politique de l’offre de M. Valls portait déjà bien son nom: offrande aux entreprises sans contreparties. Et, le détricotage annoncé du code du travail intégrera – peut être – cette requête 2014, amorcée dans la Loi Macron pour qu’enfin, licencier sans justification puisse créer de l’emploi …
A surveiller.
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