« Homme de l’année » selon le journal conservateur espagnol El Mundo (sic), qui le présente comme «l’Espagnol qui veut changer la France» (re sic), Manuel Valls a présenté ses vœux aux français, encore des efforts à consentir : «Je ne veux pas dire aux Français que d’ici deux à trois ans nous en aurons fini avec les sacrifices»…
Il a déclaré: « Avec plus de croissance, il y aura bien sûr plus de travail et qu’on pourra augmenter les salaires (…) Mais l’effort pour parvenir à un État plus efficace, plus stratégique mais avec moins de coûts, devra continuer…». Traduction de 20 minutes: Les Français devront encore faire «des sacrifices» pendant plusieurs années, prévient Manuel Valls.
Donc, galère en 2014, sacrifices en 2015, « Et c’est pas fini ! ». Avec de telles perceptives politiques, il est difficile d’imaginer une victoire de la Gauche en 2017 après ce qui sera qualifié de « Quinquennat des sacrifices » ou peut-être bien un « Quinquennat sacrifié », d’ailleurs Manuel Valls ne sera pas candidat en 2017, c’est ce qu’il a déclaré dans El Mundo. Pense t-il vraiment à une possible victoire de la Gauche en 2017? On peut en douter car, devenir leader d’une gauche balayée en 2017 l’arrangerait plus qu’une hypothétique candidature basée sur un bilan qui s’annonce catastrophique. L’avantage pour M. Valls? Pouvoir organiser à la base une opposition à sa convenance, dans la foulée de la débâcle annoncée des législatives 2017, un nouveau PS rebaptisé, un rêve et tremplin (politique) pour s’afficher réformateur en 2022.
Sacrifier la « Gauche passéiste » explique peut-être mieux ces vœux 2015-2017 de Manuel Valls.
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Vallscination (politique) 