Il faut croire que le remaniement n’a pas réglé les problèmes au sein de la majorité PS. Moins d’une semaine après l’annonce du nouveau gouvernement, Manuel Valls doit faire face à la fronde d’un groupe de parlementaire de sa propre majorité avant son discours de politique générale, et le vote de confiance au gouvernement (ou pas) du 8 avril. Près de 100 députés PS (c’est beaucoup) réclament un « contrat de majorité » , une réorientation plus à gauche de la politique du gouvernement, en phase avec les « engagements de 2012 » de François Hollande.
« Ce n’est plus le gouvernement décide et le Parlement exécute. C’est le Parlement qui doit pleinement voter la loi. On veut travailler main dans la main »
Une lettre (et des « exigences« ), visible sur LeMonde.fr, un contrat…
Ni rébellion, ni dissidence, mais une libre expression pour la mise en place d’une politique de demande en faveur du pouvoir d’achat, pour une remise à plat du pacte de responsabilité (et ses contreparties coûteuses et sans condition ») et, son remplacement par un «un pacte national d’investissement » accompagné d’une « réforme fiscale » en faveur des bas salaires et des retraites les plus modestes, incluant une CSG progressive. « Plus rien ne doit jamais être comme avant » …
Une fronde, pour un nouveau contrat de confiance...
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